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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 14:32

Mes frères, que fêtons-nous en ce jour ? La bataille de LEPANTE !

   C’était au temps où l’on considérait l’Islam comme un péril pour les nations chrétiennes…La mieux organisée des nations musulmanes était l’empire ottoman, autrement dit les Turcs. Le sultan Soliman le Magnifique avait porté leur puissance au plus haut point. Ils progressaient vers l’Ouest, s’emparant de Belgrade en 1521, et l’année suivante, ils expulsent de Rhodes les chevaliers de Saint Jean de Jérusalem. En 1526, Soliman envahit la Hongrie et en 1529 ils sont sous les murs de Vienne d’où heureusement ils sont repoussés après avoir perdu 40.000 hommes. L’objectif sera ensuite pour devenir maître de la Méditerranée de s’emparer de l’île de Malte, que va sauver l’héroïque Grand Maître Jean de la Valette. Les Turcs se tournent alors vers Chypre. Jusqu’à ce moment les puissances occidentales ne semblent pas comprendre que la civilisation chrétienne était en jeu, elles réagissaient partout en fonction de leurs intérêts commerciaux. Maintenant Venise se sent menacée et heureusement un grand pape veille : c’est Pie V qui s’en va écrire aux différents rois chrétiens pour les exhorter à former une Sainte Ligue : de dures négociations vont durer toute l’année 1570 : il faut convaincre des princes que des rivalités séparent. Pourtant le temps presse : les Turcs se rendent maîtres de Chypre, puis de Nicosie sa capitale qui a résisté 3 mois. D’avril à septembre 1571, la flotte de la Sainte Ligue se rassemble : le pape en donne le commandement au jeune chevalier de Malte, Don Juan d’Autriche : il est le fils de Charles-Quint et frère de Philippe II d’Espagne. Enfin le 17 septembre toutes les forces navales sont réunies. Il y a là plus de 200 galères des Vénitiens, de Gênes, du Piémont, les galères espagnoles, celles du Pape. La France est absente (!), mais des français combattent à titre individuel ou comme chevaliers de Malte. Conjointement à cette énorme force, Pie V a mobilisé les états chrétiens en leur demandant de faire assaut au Ciel, particulièrement par l’intermédiaire de la Très Sainte Vierge qui va être sollicitée par la prière du Rosaire.

   Le 5 octobre, Don Juan a appris les atrocités commises à Chypre. Le 7 octobre au petit jour, la flotte appareille ; elle va rencontrer les 200 galères turques (remarquez le nombre) à l’entrée du golfe de Patras, non loin de Lépante. Le sultan Selim a donné des ordres d’attaque à outrance. Il y a là Ali Pacha, le commandant en chef qui va être décapité dans la mêlée, Mohammed Sirocco, pacha d’Alexandrie qui sera fait prisonnier agonisant, Oulouch Ali, le bey d’Alger qui réussira à s’enfuir avec 30 galères. L’affrontement est proprement indescriptible. Le bilan de la bataille sera lourd : -du côté turc, plus de 200 bateaux coulés ou pris, près de 30.000 morts ; 8.000 prisonniers et 15.000 esclaves chrétiens qui vont se trouver libérés ; -du côté des alliés, 8.000 morts, 8.000 blessés, des bateaux coulés, mais aussi le butin des galères prises à l’ennemi.

On a voulu minimiser l’évènement, mais il faut reconnaître que Lépante marqua l’arrêt de l’avance turque. Si les alliés avaient perdu, c’était Malte menacée de nouveau, c’était Venise qui s’écroulait, c’était Rome sous le feu des galères ennemies. C’en était fait de l’Occident chrétien. Saint Pie V le comprit qui fixa à cette date du 7 octobre une fête de ND de la Victoire que Grégoire XIII transféra au 1er dimanche d’octobre sous le vocable de Solennité du Très Saint Rosaire pour laquelle nous sommes aujourd’hui réunis. Quand on pense que dans un geste qui se voulait de réconciliation, le Pape Paul Vi remit aux Turcs un étendard de Lépante ! il est fort probable qu’en de nombreux endroits on se contentera de taire l’origine de cette fête…pensez donc !

   En ce temps-là, on considérait l’Islam comme un dangereux péril, maintenant les anciennes nations chrétiennes l’installent chez elles avec ses mosquées et ses écoles coraniques.

   On voit ce qu’il en coûte et on n’a pas fini d’en voir. Qu’on ne nous raconte pas que l’Islam est sans arrière-pensée, sans haine pour le christianisme. Son livre saint, sa règle est le Coran : ce n’est pas uniquement un livre de piété. Il n’est pas dit que l’on a supprimé toutes les sourates où se trouve prônée la ‘guerre sainte’ et ses injonctions à l’extermination de ceux contre lesquels elle doit être entreprise.

   Qu’avons-nous à opposer à cette force qui se veut conquérante et qui peut maintenant étendre librement ses conquêtes. Notre christianisme est en décomposition, en particulier par le manque de surveillance, de vigilance, de résistance de la part de ceux qui, jadis, méritaient le titre de ‘gardiens’ de la Cité. C’étaient les princes chrétiens, c’étaient les évêques catholiques. Qu’en reste-t-il ?...

   Alors ! Tenons nos armes : notre foi intègre, notre fierté chrétienne, notre tradition catholique et française, et agitons nos Rosaires devant le visage rayonnant et serein de Notre Dame, Reine du Saint Rosaire, victorieuse dans tous les combats où sont engagés l’honneur et la gloire et le renom de son Fils Jésus. Amen

 

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